SECTEURS PORTEURS EN RDC
CONSEILS POUR INVESTIR EN RDC :
La République démocratique du Congo apparaît aujourd’hui comme un pays encore vierge qui pourrait bien profiter de ce temps de redistribution des cartes de la richesse mondiale pour accéder enfin au rang de véritable puissance économique régionale, voire internationale. Avec une superficie de 2 345 000 km² (77 fois la Belgique, 2e pays du continent après l’Algérie), la RDC compte environ 95 849 119 millions d’habitants dont 80% ont moins de 25 ans et en comptera 150 millions d’ici 2030.
Aujourd’hui les sociétés congolaises ont besoin de partenaires extérieurs en termes de technologie, de formation et d’équipements. Or, au Congo, les sociétés belges ont une image de sérieux et de qualité. Il faut dire que La Belgique a l’avantage de mieux connaître la RDC que les autres pays étant donné les liens historiques existant entre les deux pays.
Mais attention aux nombreux clichés ! Une des difficultés que rencontrent de nombreuses entreprises étrangères concerne leur adaptation au Congo d’aujourd’hui qui se trouve en pleine décentralisation et qui commence seulement à s’ouvrir à la mondialisation: une réalité qu’on ne saurait résumer à Kinshasa ou à Lubumbashi ni à un face à face entre les pays européens et le Congo.
Aussi importe-t-il de tenir compte des cinq conseils suivants pour bien aborder ce marché:
Il est conseillé de s’adresser à un bon bureau d’avocats, un transitaire ou à une fiduciaire. Ce n’est pas parce qu’on est en Afrique que l’on ne doit pas prendre les précautions nécessaires en matière de protection administrative, juridique, fiscale et de gestion du risque.
La formule la plus souvent adoptée par les entreprises qui connaissent du succès au Congo est d’ouvrir un bureau de représentation en collaboration avec un partenaire local sérieux du secteur privé. Ce partenaire est essentiel dans les relations avec ses clients et avec les administrations. Rien ne peut remplacer le savoir local comme source d’informations et comme facilitateur auprès des nombreuses administrations. Mais trouver le bon partenaire exige du temps, de la patience et de l’expérience. Une étape cruciale à ne pas négliger.
Lors de la prospection, il est donc important que le représentant de la société X ait un pouvoir de décision.
Les sous-secteurs qui offrent un potentiel intéressant sont :
Agriculture - Les équiments et matériels agricoles,- Unités de transformation de fruits, laiterie et produits laitiers, unités de brasserie adaptées au pays en développement, emballages et conditionnement,- Filière viande : produits vétérinaires, génétique animale, transformation de la viande (boucherie, charcuterie) ;- Filière poisson : le potentiel halieutique de la RDC est de 700 000 tonnes alors que seulement 100 000 tonnes de poissons sont exploitées aujourd’hui;- Filière végétale (culture vivrière et culture pérenne) : filière maïs, riz, manioc (le manioc est potentiellement la première industrie agroalimentaire), banane (plantain et banane dessert), pomme de terre, fruits et légumes, culture maraîchères, café (le café représentait 200 millions de dollars de recettes à l’export), cacao (le cacao marchand à l’export pourrait représenter 200 000 T/an dans 10 ans).- Les biocarburants sont une filière de l’avenir.
L'AGRICULTURE EST AUSSI UN FACTEUR ESSENTIEL DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Selon une étude de la banque mondiale, le développement de l’agriculture est l’un des leviers les plus puissants sur lequel agir pour mettre fin à l’extrême pauvreté, renforcer le partage de la prospérité et nourrir les 9,7 milliards de personnes que comptera la planète en 2050 (a). Par rapport à d’autres secteurs, sa croissance a des effets deux à quatre fois plus efficaces (a) sur l’augmentation du revenu des populations les plus démunies. Selon une étude publiée en 2016, 65 % des travailleurs pauvres (a) dépendent de l’agriculture pour vivre.
L’agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique. En 2014, elle représentait encore un tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial.Or, cette capacité de l’agriculture à tirer la croissance et à réduire la pauvreté est aujourd’hui mise en péril, ce qui compromet aussi la sécurité alimentaire. Le changement climatique risque en effet d’amputer la production agricole, en particulier dans les régions du monde qui souffrent déjà d’une insécurité alimentaire.
http://www.banquemondiale.org/fr/topic/agriculture/overview
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